L’impression 3D est une technique d’impression apparue en 2000. À la base, elle était utilisée par l’armée pour construire des prototypes et / ou des maquettes. Puis au fil des années, elle a su trouver sa place dans l’industrie. L’impression avec imprimante 3D est un moyen, de gagner en temps et en précision lors de la production des pièces. C’est aussi un moyen de diminuer les risques liés à la production et de réduire les coûts. À cet effet, ce sont différentes techniques d’impression 3D qui sont utilisées. Nous vous en présentons quelques-unes ici.
La technique du dépôt de fil fondu
Le dépôt de fil fondu ou Fused deposition modeling (FDM) est une technique d’impression 3D utilisée dans de nombreux domaines tels que l’automobile, la médecine, l’armée, etc. Elle consiste, à l’aide d’un matériau thermoplastique, l’addition couche par couche du matériau afin d’obtenir l’objet souhaité. Elle est utilisée dans la fabrication de pièces résistantes et durables. C’est une technique d’impression, que vous pouvez réaliser avec des imprimantes raise 3D par exemple, lesquelles sont disponibles sur le site https://boutique.3dadvance.fr. Pour précision, la marque raise 3D est une entreprise spécialisée dans la fabrication d’imprimantes 3D professionnelles haut de gamme et dotées des technologies les plus récentes.
Cette technique est recommandée pour la conception de pièces en série. Ayant un taux de répétabilité supérieur aux autres techniques d’impressions 3D, le dépôt de fil fondu ou Fused deposition modeling garantit une grande précision d’impression. Elle offre également un choix varié de couleurs et une large sélection au niveau des matériaux utilisés. La technologie FDM est beaucoup utilisée, car elle offre une flexibilité de création aux entreprises et les coûts des outils, des matériaux et de la maintenance de l’imprimante ne sont pas très élevés.
La stéréolithographie
La stéréolithographie ou encore (SLA) est aussi une technique d’impression 3D. La SLA, tout comme la FDM est une méthode additive de couche. Cependant, la SLA utilise le principe de la photopolymérisation pour imprimer des modèles 3D à partir d’une résine sensible aux UV. La SLA consiste en la fabrication de pièces par ajout de résines liquides photosensibles qui se solidifient aux moyens des UV. Cette technique est utilisée pour les conceptions 3D en couleur.
La selective laser melting (SLM)
La SLM est une technique d’impression 3D pour les objets métalliques. Elle est aussi une technique d’impression par addition de couches les unes après les autres, à l’exception qu’elle n’est utilisée que pour les impressions 3D d’objets métalliques. Elle consiste à fusionner de la poudre de métal par un ou plusieurs lasers jusqu’à obtention du modèle. La SLM est fortement conseillée pour la production de pièces en métal pour le prototypage ou la production et est avantageux pour les productions rapides de pièces.
La film transfer imaging (FIT)
La technique FIT est une technique d’impression 3D qui se sert de résine. Elle consiste à propulser une image derrière la résine. L’image se durcit à l’exposition de la lumière. L’on renouvelle le procédé jusqu’à l’obtention du produit 3D souhaité.
Quelle imprimante 3D choisir et pourquoi ?
En matière d’imprimantes 3D, les choix sont très diversifiés. Il convient de tenir compte des techniques d’impression qu’offre la machine, du coût, de la quantité de pièces produite pour chaque série, de la présence ou non d’un écran tactile. Ce dernier point est important dans la mesure où, une imprimante 3D avec un écran tactile est plus aisé à manipuler, pour effectuer les réglages. Par ailleurs, la présence d’un système de double extrusion peut être également un critère de choix intéressant. La double extrusion permet la sélection de deux filaments différents pour créer des pièces avec supports. Elle permet également de choisir deux couleurs pour la production. Enfin, il ne faut pas occulter les critères de poids, de sécurité et d’ergonomie de la machine.
Quelques limites des techniques d’impression 3D
Si les techniques d’impression 3D facilitent le travail des professionnels, notons que comme toutes les technologies, celles-ci présentent également des insuffisances.
- La taille des objets fabriqués par impression 3D est limitée. Pour les objets de grande taille, il va falloir les imprimer en pièces détachées puis les assembler toutes ensemble.
- L’utilisation d’imprimantes 3D nécessite la maitrise de logiciels, afin de fabriquer des objets sur mesure et cela peut engendrer d’autres coûts.
- L’impact sur l’environnement est conséquent, car les imprimantes 3D fonctionnent pour la plupart avec des filaments plastiques
- Les matériaux utilisés par les imprimantes pour les impressions 3D sont limités et varient d’une technique à une autre.
Bien que nous ayons relevé ces limites, l’utilisation de machines à imprimantes 3D se voit être une nécessité pour une industrie qui se veut complétive. Chaque entreprise choisira en fonction de ses besoins la technique d’impression 3D qui lui convient le mieux, en tenant compte de ses points forts, mais en considérant aussi ses éventuelles limites.